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Réveil Communiste

Assemblée de section chez les communistes biterrois

16 Mars 2010 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Réseaux communistes


 



Elle avait lieu lundi 15 mars au lendemain du premier tour des élections régionales. Une trentaine de camarades y ont participé, se remettant progressivement de la déception de ne pas être présents au second tour.

Paul Barbazange, le secrétaire de section, a présenté un rapport qui a permis de faire le point sur la situation locale et nationale, cette dernière étant très diversifiée. Il a mis en lumière l’opération politicienne machiavélique à laquelle s’est livrée Martine Aubry. Dans un premier temps, elle déclare qu’elle voterait Frêche si elle était en Languedoc Roussillon, peu de temps après elle annonce la constitution d’une liste conduite par Hélène Mandroux et dès les résultats du premier tour elle appelle à voter Frêche. Opération réussie, il s’agissait d’empêcher la présence d’une liste de gauche au second tour.

Dans l’ensemble les communistes ont mené une campagne active. Lors des réunions publiques auxquelles ils ont participé les candidats ou responsables du parti ont retrouvé d’anciens camarades, d’anciens électeurs que l’orientation suivie depuis des années avait éloignés des urnes et du militantisme.

La caractéristique majeure du scrutin du 14 mars c’est l’abstention, à coup sûr massive chez les jeunes et les personnes les plus en difficulté. En Languedoc Roussillon la savante manœuvre de la première secrétaire du parti socialiste a permis, via les querelles artificielles de personnes, que soit évacué le débat de fond sur le chômage et la pauvreté dans la région. Le comportement impardonnable (il ne sera d’ailleurs pas pardonné !) de la « bande des quatre » n’a pas non plus favorisé un meilleur engagement, un meilleur résultat.

Ceci étant le niveau de conscience est aujourd’hui fort différent de ce qu’il était il y a quelques mois et les choses commencent à être plus claires dans la tête des gens. Il faut s’appuyer sur cette donnée pour continuer dans la voie dans laquelle la section de Béziers est engagée.

Aimé Couquet fera un bilan détaillé des chiffres sur Béziers. Avec Paul il précisera que nous avons fait avec le parti tel que nous le construisons et non tel que nous le rêvons.

L’assistance ne s’est pas étendue sur ce qu’il y a lieu de faire au second tour mais a apprécié le communiqué des têtes de liste de « A gauche maintenant ! » qui ne laisse planer aucune ambiguïté sur ce que vont apporter Frêche et ses colistiers. En aucun cas ce ne pourra être une politique de gauche. A vrai dire chaque électeur reste maître de son bulletin de vote pour le second tour et agira en son âme et conscience, les mots d’ordre qui pourraient être lancés n’auront guère d’incidence à ce sujet.

Reste l’avenir à moyen terme du pcf. Le risque est encore grand que se poursuive, par le biais des prochaines présidentielles et une candidature qui ne serait pas issue du parti, la dilution de celui-ci dans une nébuleuse qui conduirait, à l’image de ce qui s’est passé en Italie, en Espagne, voire en Allemagne, à sa quasi disparition.

 



Jacques Cros

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G
<br /> <br /> APRÉS LE 14 MARS...<br /> <br /> <br /> Lors de leur Assemblée Générale du 15 mars dernier, les communistes de la section de Béziers ont fait leur le communiqué de la liste « À GAUCHE maintenant ». Ils ont pris note avec<br /> satisfaction ,entre autre, de trois passages pour eux essentiels:<br /> <br /> <br /> « Nous avons mené campagne sur un programme de rupture avec la droite et les politiques d’accompagnement du capitalisme.<br /> <br /> <br /> Nous constatons avec regret que la personnalisation de la campagne a occulté le débat de fond, que la décision tardive de la direction nationale du PS a brouillé les cartes et permis une<br /> opération de victimisation de la part du président sortant.<br /> <br /> <br /> Pour le second tour, à l’échelle nationale nous appelons à battre la droite. En Languedoc- Roussillon, nous appelons bien entendu à ne donner aucune voix à<br /> la droite et l’extrême droite. Cependant, avec la liste conduite par le président sortant, aucune politique de gauche ne pourra être mise en œuvre dans notre<br /> région. »<br /> <br /> <br /> Cette dernière phrase, souvent occultée par les médias, étant pour les communistes de Béziers, comme pour le Conseil Départemental du PCF, un élément<br /> important.<br /> <br /> <br /> La section de Béziers appellent les Biterrois à poursuivre le combat contre la politique de la droite en participant aux mobilisations sociales, notamment dès le 23 mars, à la<br /> manifestation à Béziers (10h Bourse du travail) et à celle de Montpellier pour la défense des retraites, des salaires et de l'emploi...»<br /> Béziers le 16 mars 2010    <br /> <br /> <br />
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