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Réveil Communiste

Analyse détaillée du scrutin, et bilan du Front de Gauche par Nicolas Maury

24 Mars 2010 , Rédigé par Réveil Communiste

Sur son blog : Istres communiste
102 élus du Front de Gauche (PCF et ses alliés) contre 191 élus du PCF en 2004. Quel bilan tirer de ces régionales et du Front de Gauche ?
Sur 17 régions métropolitaines le PCF avait enfin eu l'audace de partir seul, et de se débarrasser du Parti Socialiste au premier tour. Ce choix a été massivement adopté par les communistes et je fus de ceux là. Dès le départ le prix a payer allé être lourd pour le Parti Communiste, car l'affranchir du PS couterait facilement la moitié des élus régionaux. Tel fut le prix de l'audace.

Le Front de Gauche a recueilli 1.137.250 voix et 5,84% sur l'ensemble du territoire (6,95% sur les 17 régions ou il se présentait). Pour les européennes le Front de Gauche avait recueilli 1.114.872 voix (6,47 %)

2004 : 185 conseillers régionaux PCF
2010 : 97 conseillers régionaux PCF
- 67 conseillers régionaux PCF élus, présents sur des liste Front de gauche au 1er tour
- 30 conseillers régionaux PCF élus, présents sur des listes PS au 1er tour (Languedoc Roussillon non comptabilisé)

Soit une perte de 118 élus pour les communistes participants au Front de gauche et une perte de 88 élus pour le PCF. Le Parti de gauche, qui n’existait pas, gagne 33 élus.

I- Le bilan du Front de Gauche

Mon bilan concernera les 17 régions dans lesquelles le PCF est parti sans le PS (en 2004 le PCF est parti seul dans 9 régions).

A) Score supérieurs à 10% : 4 régions concernées

-Auvergne, André Chassaigne (PCF) recueille 14,24 % des voix (68.146 suffrages), il réalise le meilleur score du Front de Gauche en France, en 2004 son score était de 9,2% (soit 54.609 voix). Il réussi sa percée dans le département du Puy de Dôme avec 19,71% des voix, recul dans le département dirigé par un communiste l'Allier 13,79%.

-Corse, Dominique Bucchini (PCF) rassemble 10,02% des voix (13.107 suffrages). Avec 4000 voix de plus qu'en 2004 (6,62%) le PCF réalise dans cette région un score intéressant, d'autant plus intéressant que le tête de liste Dominique Bucchini devrait selon les experts devenir Président de l'Assemblée Territoriale de Corse.

-Limousin, le communiste Christian Audoin recueille 13,14% des voix avec une liste de rassemblement large (PCF-PG-GU-NPA). Après les magouilles du PS local la liste a été maintenue et a remportée un score positif au second tour. Elle passe de 36.634 voix a 56.092. Si le Limousin est une réussite il ne faut pas généraliser ce score à la France.

-Nord Pas de Calais, le député-maire communiste Alain Bocquet obtient 10,78% des voix (132.435 suffrages) même si on peut noter une progression de 0,10 point par rapport à 2004 (10,68%) on constate une perte de 41.000 voix. Le député du PG, Marc Dolez, ancien secrétaire fédéral du PS dans le Nord, a rallié un peu de voix, notamment dans sa circonscription de Douai. Ce recul en voix est a lier avec la très forte hausse de l'abstention.

B-) Score supérieurs à 5% : 10 régions

-Languedoc-Rousillon, René Revol (PG) rassemble 8,1% des suffrages dans une liste le large rassemblement incluant le NPA. C'est dans cette région le plus bel exemple de 'échec du Parti de Gauche a rassembler et a mettre en place une dynamique de large union. Force est de constater qu'il y a une perte importante de l'électoral (14,5% aux européennes), d'autant plus que René Revol ne parvient pas a rassembler les électeurs du NPA. Et pourtant la région était propice pour dépasser les 10%: la zone d'influence du PCF est encore importante dans de nombreux départements comme le Gard, le littoral de l'Herault et les Pyrénées Orientales (autour de Perpignan et dans le Conflent), le NPA rayonne sur Montpellier... Grâce a cet échec du PG il n'y aura pas de conseillers régionaux communistes dans le Languedoc Roussillon en dehors de Gayssot et 3 de ses amis.

-En PACA, le communiste Jean Marc Coppola rassemble 6,11% des voix. Le pari était risqué mais a payé car tenir la route face à Vauzelle, dont le PCF a été un fidèle auxiliaire pendant 12 ans, ne garantissait pas un score supérieur à 5%. Pourtant malgré la concurrence du PS, la renaissance du FN dans la région PACA, le Front de Gauche a pu négocier avec le PS pour le second tour. Dans de nombreuses villes communistes le PS et le FN se payent une part de lion dans l'électorat. Le second tour sera plus difficile car sur 22 sortants seulement 7 ou 8 siègeront dans l'assemblée de région. Jean marc Coppola pourtant tête de liste ne siège plus au conseil régional.

-En Picardie, Maxime Gremetz avec sa liste Colère et Espoir obtient 6,21% des voix devant la liste du Front de Gauche menée par Thierry Aury (PCF) 5,35%. Quelques chiffres en 2004 Maxime Gremetz obtenait 83.282 voix (10,86%), aujourd'hui Maxime Gremetz obtient 6,2% (35.643 voix) et Thierry Aury du Front de Gauche 5,35% (30.721 voix). c’est la débâcle pour le Front de gauche. Le choix préalable des directions nationale et départementales du PCF de tenir à l’écart la tête de liste de 2004, Maxime Gremetz, l’élu sortant de l’Aisne, Jean-Luc Tournay et de nombreux communistes a coûté cher. Le FdG, valorisant des candidats du PG, des ex-Verts… dépasse à peine les 5% quand la liste du PCF avait obtenu 10,9% en 2004 et le FdG 6,0% aux européennes. Les communistes à l’initiative de la liste de rassemblement conduite par Gremetz captent, avec 6,3%, la majorité de l’électorat communiste de 2004, notamment dans les quartiers populaires. Pour couronner le tout, le président sortant PS a décidé de priver le FdG d’élus malgré ses déclarations d’allégeance.

-En Midi Pyrénèes, Christian Picquet (GU ex-NPA) rassemble 6,91% des voix (70.074 suffrages). Dans cette région force est de constater que l'apport du PCF est majeur, dans les Hautes Pyrénées le Front de Gauche réalise 10,40% des voix,

-En Ile de France, Pierre Laurent (n°2 du PCF) obtient 6,55%. Avec 189.193 voix le Front de Gauche perd 74.720 voix par rapport à la liste conduite par Marie George Buffet en 2004 (7,2%). La situation est assez tenue car le score n'est pas exceptionnel en Seine Saint Denis (11,26% pour 28.889 voix) ni dans le Val de Marne (10,78% avec 34.114 voix). Dans les Hauts de Seine il obtient 5,82% (24.134 voix), 6,11% pour Paris (34.505 voix), 5,34% dans le Val d'Oise (14.516), 6,51% dans le département de Jean Luc Mélenchon (21.642), 3,63% dans les Yvelines (14.707), 5,11% en Seine et Marne (16.686). A mettre dans la perte de 74.000 voix, les nombreuses trahisons d'élus du PCF comme Stéphane Gatignon maire ex-PCF de Sevran passé chez les écolo-bobo d'Europe-Ecologie, ou même le marginalisé sénateur Robert Hue et son MUP vitrine groupusculaire du PS.

-Dans la région Centre, Marie France Beaufils (PCF) obtient 7,53% des suffrages (59.034 voix), elle réalise de bons scores dans le Cher (12,31% des voix avec des pointes de 30,37% à Vierzon), 8,48% dans l'Indre et Loire.

-Aquitaine, Gérard Boulanger (PG) obtient 5,95% des voix (64.370). En 2004 le PCF recueillait 4,35% (58.485 voix), on constate une progression de 6000 voix qui a permis le retour d'élus communistes au Conseil Régional.

-En Haute Normandie, Sébastien Jumel, maire communiste de Dieppe obtient un score de 8,39% (47.959 suffrages). Il obtient de bons scores au Havre (11,37%), Dieppe (34,22%)

-En Rhône Alpes, Elisa Martin (PG) rassemble 6,31% des voix (107.761 suffrages), réalise de bons scores en Ardèche (9,13%), 7,68% en Isère (19,44% à Echirolles, 20,20% à Saint Martin d'Hères, 20,18% à Roussillon, 8,05% à Grenoble), 7,08% dans la Loire (8,01% à Saint Etienne, 12,77% à Firminy...), dans le Rhône elle rassemble 5,41% des voix malgré les scores de 13,35% à Vaulx-en-Velin, 17,12% à Venissieux, 20,42% à Givors et 14,51% à Grigny.

-Les Pays de la Loire, la liste de Marc Gicquel recueille pas les 5% alors qu'il y avait une alliance ouverte avec le NPA. Avec 58.901 voix il frôle les 5% mais ne peut fusionner au second tour.

C) Score inférieurs à 5% : 4 régions

-Franche-Comté, Evelyne Ternant obtient un score de 4,05% (16.172 suffrages), en 2004 le PCF avait recueilli 4,18% des voix (19.577 suffrages)

-Alsace, Jean-Yves Causer (alternatif) recueille 1,86% des voix (9712 suffrages), il efface complétement les 3,73% de 2004 ( 24.692 suffrages) recueillit par le PCF.

-Poitou Charente, Gisèle Jean recueille 4,66% (28.801 suffrages)

-Bretagne, le maire communiste de Hennebont Gerard Perron (56) qui conduisait une liste dissidente du PCF obtient 3,51% (38.556 voix) pourtant il réalise de bons scores à Lanester (10,91%), 21,01% à Hennebont.

Dans quatre régions le PCF partait avec le PS au premier tour, 5 si on inclus la Bretagne. Dans ces quatre régions une alliance NPA-PG existait et ne franchit pas les 5%.

II- Quel apport pour le Parti de Gauche et des auxiliaires du PCF

A) « un rassemblement de petits, cela donne un petit rassemblement » (Alain Bocquet)

Le Parti de Gauche ne réussi pas a mobiliser une partie de l'électorat social-démocrate opposé à la ligne droitière du PS. Comme on l'a vu plus haut là ou il mène des listes il ne contribue pas a la construction d'une réelle dynamique, en Languedoc Roussillon avec un boulevard ouvert pour franchir les 10% il échoue aussi en Isère malgré de nombreux points d'appui du PCF (Isère, Rhône...), échoue aussi dans la Loire et fait a peine mieux que le PCF en Aquitaine. Dans les autres régions ou il était allié au NPA, le PG ne contribue pas a franchir les 5%.

Les 6% des listes du « Front de gauche » correspondent très largement à l’électorat communiste, à la carte habituelle de l’implantation communiste. Les meilleurs résultats en témoignent tous : 43,58% à Trith-Saint-Léger, 30,93% à Avion (Nord-Pas-de-Calais), 34,22% à Dieppe (Haute-Normandie), 30,37% à Vierzon (Centre), 21,24% à Martigues (Provence), 34,18% à Gennevilliers, 30,17% à Valenton, 26,41% à Villejuif, 25,47% à Malakoff en Ile-de-France etc. Dans les régions où les têtes de liste n’étaient pas communistes, les résultats sont en deçà mais les meilleurs résultats sont aussi dans les zones de forte organisation communiste : Saint-Martin d’Hères, 20,20% (Rhône-Alpes), Bègles, 15,02 (Aquitaine), etc. Ces résultats coïncident cependant avec des taux d’abstention très préoccupants.

Les multiples partenaires du Front de gauche, même pris tous ensemble, ne pèsent que quelques milliers d’adhérents, et encore, la plupart étant des ex-PS maintenant au PG. Leur apport électoral est pratiquement partout négligeable. Seules quelques personnalités ex-PS, Marc Dolez dans le Nord, René Revol et quelques autres dans le Sud-ouest ont drainé avec eux, très localement, une petite partie de l’électorat socialiste.

B) L'apport des autres composantes du Front de Gauche:

-La Gauche Unitaire (scission du NPA), son rôle est plus que modeste et se cantonne essentiellement a réduire l'influence du NPA au profit de la coalition rassemblant le PCF et le PG. Son leader Christian Picquet, ancien permanent de la LCR puis du NPA a vu son organisation groupusculaire obtenir des sièges et une vitrine politique grâce au PCF.

-Les alternatifs, les décroissants, le m'pep, etc. (localement) n'apportent rien car ils ne sont rien !

Les résultats des listes du « Front de gauche » montrent une relative persistance du vote communiste et reflètent le maintien d’une implantation active du PCF

III- le déclin indiscutable du NPA

L'extrême gauche recueille 3,40% des voix (662.161 suffrages), en 2004 l'alliance LCR et Lutte Ouvrière avait recueilli 4,58% des voix (1.077.824 suffrages), il est clair que 415.663 électeurs sont en moins, le NPA recueillant 2,4% des voix et LO 1%.

Pour le NPA de Besancenot il est clair que c'est un échec. Fort de ses 4,2% des voix en 2007 (1,4 millions de voix) Besancenot voulait faire de la LCR un nouveau parti creuset capable d'achever le PCF. Pourtant crée en 2009, le NPA a connu deux défaites politiques, les européennes avec 4,9% des voix et aucun élu et maintenant avec les régionales et la quasi disparition de son électorat. Même Besancenot échoue en Ile de France.

Alsace 1,64% -> 2004: 3,03%
Aquitaine 2,52% -> 2004: 4,11%
Auvergne (NPA + Alterékolo) 4,19% -> 2004: 4,28%
Basse Normandie (NPA + PG) 4, 99% -> 2004: 4,83%
Bourgogne (NPA + PG + FASE) 4,32% -> 2004: 3,92%
Bretagne (NPA + MOC + MPG) 2,49% -> 2004: 4,78%
Centre 2,60% -> 2004: 5,61%
Champagne Ardennes (NPA + PG) 4,87% -> 2004: 5,00%
Franche Comté 3,28% -> 2004: 4,71%
Haute Normandie 2,56% -> 2004: 5,59%
Ile de France 3,13% -> 2004: 3,99%
Lorraine 2,24% -> 2004: 4,69%
Midi Pyrénées (NPA + MOC) 2,89% -> 2004: 4,88%
Nord Pas Calais 3,00% -> 2004: 5,11%
Picardie 3,00% -> 2004: 6,52%
Poitou Charentes (NPA + FASE) 1,85% -> 2004: 4,52%
PACA (NPA + Alternatifs) 2,11% -> 2004: 2,69%
Rhône Alpes 2,43% -> 2004: 4,47%

Dans cette histoire le NPA a connue une perte de deux millions d'euros, une scission et 3000 adhérents. Le NPA, avec son organisation peu nombreuse et hétéroclite, ses propres ambiguïtés stratégiques, voit ses résultats se dégonfler à mesure que le soutien médiatique lui fait défaut.
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R
<br /> J'ai bien aimé l'article. Simplement, ça me paraît assez grossier d'attribuer les succès ou les échecs à un des partis du front de gauche simplement en fonction de la tête de liste régionale. Et en<br /> plus c'est fait de manière un peu partiale : Revol perd, c'est la faute du front de gauche, Boulanger, Picquet ou Martin font des scores respectables en aquitaine, midi pyrénées et rhône alpes et<br /> cette fois-ci, on ne parle plus que de l'apport des communistes. Les communistes sont la plus grosse formation du FG et donc logiquement sont ceux qui y apportent le plus mais c'est abusifs de<br /> déclarer aussi péremptoirement que les autres n'ont rien apporté.<br /> <br /> <br />
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E
<br /> @ Pam :<br /> <br /> Autant ton point de vue sur certains points peut se défendre, autant deux éléments le sont beaucoup moins :<br /> <br /> - Sur Gayssot et consorts, on ne peut plus les considérer comme adhérents à partir du moment où ils ont fait le choix, par pur carriérisme, de s'opposer au vote des communistes ; qui plus est, le<br /> choix de liste (Frêche) est à lui seul une insulte aux communistes ,<br /> <br /> - Sur la phrase "Il me semble que malheureusement, l'éclatement, l'affaiblissement et l'effacement médiatique se sont renforcé... partout." ; autant, oui, l'éclatement est clair avec des situations<br /> qui varient d'une région à l'autre ; autant, je ne vois pas pourquoi parler d'affaiblissement ?<br /> <br /> Je ne sais pas où tu demeures mais attention de ne pas prendre ton exemple régional pour la réalité nationale !<br /> <br /> Ici, en Haute-Normandie, l'association FdG / PCF sur le terrain et dans les médias a été très clair (notamment par des collages conjoints), ce sont les fédérations qui ont coordonné la campagne et<br /> des adhésions au Parti ont été faites.<br /> <br /> Comme partout, l'ambiguïté politique et structurelle du Front de Gauche demeure mais si dès le départ le FdG est considéré comme un outil au service du Parti ...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> je ne sais pas pourquoi toutes les analyses considèrent Gayssot et consors comme endehors du PCF... Il y avait bien aussi en Languedoc Roussillon des PCF "dissidents" sur la liste "PS"... ?<br /> <br /> Sinon, certes, l'analyse en nombre d'élus résultant est le petit bout de la lorgnette,  mais c'est quand même amusant pour ceux qui défendaient justement l'idée que l'essentiel n'est pas le<br /> nombre d'élus, mais la force de l'organisation que la bataille électorale permet de construire, c'est donc amusant de ce point de vue là, de dire à ceux qui nous parlaient d'élargissement, de<br /> renforcement pour peser dans "la gauche", prendre plus de place dans les exécutifs pour organiser la résistance... toutes ces balivernes qui ont justifiées la dissolution du PCF dans le FG, amusant<br /> donc de leur dire... Ah Oui ? et maintenant ?...<br /> <br /> Reste donc bien sûr l'essentiel... l'organisation. Est-ce que la capacité d'organisation des communistes sort renforcée ? est-ce que c'est plus le cas de ceux qui ont mené la bataille avec le FG<br /> ?<br /> <br /> Il me semble que malheureusement, l'éclatement, l'affaiblissement et l'effacement médiatique se sont renforcé... partout.<br /> <br /> Reste que si celà pousse plus de militants à se dire que l'essentiel est bien dans la (re)cosntruction du PCF... c'est peut-être un mal pour un bien..<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Voilà une analyse plus pertinente que les commentaires à l'emporte-pièce sur le seul critère "nombre d'élus" !<br /> <br /> Dès le départ, se présenter seuls sans le PS, cela voulait dire perdre des élus. Cela a été l'argument principal des partisans d'une liste d'union dès le premier tour avec le PS lors de la<br /> conférence régionale. Résultat : on a perdu des élus. Effectivement. Mais en étant sorti du carcan socialiste. Avec les limites politiques du FdG, certes, mais beaucoup de militants ont ainsi<br /> marqué leur volonté d'affirmation de l'identité communiste.<br /> <br /> J'ai bien dit que nous nous étions présentés "seuls" à cette élection. De fait, le poids militant et électoral du PG et de la GU sont quasiment nuls en Haute-Normandie. Comme un peu partout<br /> d'ailleurs.<br /> <br /> Tous les bons scores de la liste ont été obtenus dans les zones de force du Parti : Dieppe avec le maire et tête de liste Sébastien Jumel (34 %), Gonfreville-l'Orcher du député maire JP Lecoq (58<br /> %), Alizay avec son maire-conseiller général PCF (48 %), Gisors avec son maire-conseiller général PCF (20 %),dans la "banlieue rouge" de Rouen (avec des scores autour des 15 - 20 %), etc...<br /> <br /> Une réalité qui renforce l'idée chez les militants de la nécessité du travail de terrain et de la possibilité de conserver vivante une alternative communiste en France. Ce n'est pas négligeable et<br /> plutôt que regarder le verre à moitié vide (le FdG = réformisme), emparons-nous de cette dynamique militante pour lui donner du muscle marxiste !<br /> <br /> <br />
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G
<br /> on dirait qu'il y a un bug sur les commentaires.<br /> <br /> <br />
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