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Réveil Communiste
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D
Bonsoir Eric - Quelques précisions tout de même: 1/Il est peut agréable de se voir attribuer, à tort, de mauvaises intentions. En bon français: dire "bons camarades" n'a rien de péjoratif 2/Je n'ai pas d'objectif particulier non avouable en m'exprimant sur ce blog sinon, dans le cas évoqué, de faire part de mon expérience. Ce que j'écris est la stricte vérité que çà plaise ou pas. D'ailleurs, la section a laquelle j'appartenais n'existe quasiment plus, faute de combattants.Il aurait pu se faire que, si par exemple, nos idées anti-mutation avaient gagnées localement, je sois resté au PCF jusqu'à ce jour avec mes camarades...Je serais dans ce cas encore un "bon camarade"... Alors vois-tu pas de procès d'intention. 3/ Sur l'abstention: je n'ai pas pris ma décision mais j'y pense compte tenu de ce que propose les listes actuellement annoncées.Je ne vois pas, en effet, dans ce type de scrutin, la nécessité de voter, comme je le fais depuis pas mal d'années maintenant, plus "contre" (la droite) que "pour" ("la gauche?"). Je voudrais bien, cette fois-ci pouvoir voter "pour" une liste qui défend mes idées (non à toute constitution européenne, respect de la souveraineté populaire et nationale) et au cas où ce type de liste ne serait pas proposée j'envisage de m'abstenir, voilà. Que je sache: le vote est un droit pas une obligation et une abstention peut être porteuse de sens politique. A ce propos, qui se souvient de l'appel à l'abstention du PCF sur le référendum sur le quinquennat (une belle connerie du PCF soit dit en passant).       Dernière chose: ce que j'exprime là traduit, sois en sûr ce que pensent des millions d'hommes et de femmes, ancien électeurs communistes., voir anciens militants dégoûtés, écoeurés...par le PCF actuel devenu inaudible.Pas plus tard qu'hier soir je dînais avec un camarade conseiller général PCF dans mon département qui, je te confirme, n'est pas loin de penser comme moi même s'il a encore sa carte. Tu vois, je ne suis pas de ceux qui voient les choses en noir ou en blanc. Je sais très bien apprécier les nuances, écoutez tout le monde....si au moins les dirigeants actuels du PCF en faisait autant.
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E
J'avoue ne pas très bien comprendre la démarche de Diablo ?D'une part, je craind camarade que tu ne considères les "bons camarades militants PCF actuels opposants" comme de bons naïfs qui viennent subitement de passer dans l'opposition à la direction du Parti. Rassure toi, il y a aussi dans ces "bons opposants" (des braves couillons ?) des militants qui sont là depuis de longues années et qui n'en sont pas à leur première opposition ! Ce que tu as vécu, nous sommes nombreux à l'avoir vécu !D'autre part, sur tes objectifs, je suis toujours ouvert à la discussion avec tout le monde mais j'ai l'impression que tu viens ici nous faire une démonstration de "défaitisme révolutionnaire" ? Aux élections : abstention ; contre la direction du Parti : désertion ; ...Avec cette stratégie, on a eu un oui au référendum de Maastricht !Pour moi,désolé ! La lutte continue car je cotoie chaque jour des militants communistes sincères, parfois abusés par la Direction, parfois désabusés, parfois remontés.La création de multiples groupes d'anciens du Parti depuis une bonne quinzaine d'année n'a pour l'instant produit qu'une atomisation de ces militants qui se retrouvent sans aucune prise sur la réalité politique française et laisse la place à une droitisation toujours plus grande du Parti.A ce congrès, quel score aurait eu le texte 3 si tous les militants qui ont quitté le Parti depuis 10 ans étaient encore là ? Je ne blame pas ceux qui sont partis, ils avaient de bonnes raisons probablement, mais pas besoin de nous faire des cours d'histoire en nous faisant passés pour des idiots qui n'ont rien compris !Pour la renaissance d'un Parti réellement communiste en France, nous n'avons pas tous la même stratégie, certes, mais si nous avons le même objectif, cherchons plutôt des actions, des thèmes à développer en commun ! Ce serait plus efficace et plus constructif, non ?
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D
Il faut tout de même que nos bons camarades militants PCF actuels opposants à la direction sachent qu'à l'époque de la mutation de ce parti, nous nous sommes battus comme des chiens mais, à un moment donné, il n'était plus possible pour nous, les opposants internes de l'époque, de se faire entendre dans les réunions. A certains endroits nous étions considérés comme des pestiférés et il y avait risque que les réunions se terminent  en match de catch ! (comme je vous le dis). C'est çà la vérité! Malheureusement, de bons copains "sincères et fidèles" à la ligne Hue nous crachaient aussi à la gueule. Nous étions, selon les diriegants du PCF,  des alliés objectifs de la droite. Nous avons été battus, nous sommes partis. Hue a ramassé une veste historique aux présidentielles. Le meilleur allié de Hue, Jospin n'était même pas au second tour. Le Pen a fait presque 20 % et  depuis le PCF s'est encore un peu plus effondré. Voilà les camarades la vérité historique. eh oui, les faits sont têtus.
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G
salut Emmanuel,pour ce qui est de ce que tu appelles la "diversion Oxley", c'est en effet une diversion. Il n'y a donc qu'un seul texte d'opposition. Quant aux départs, ils ont été compensés par des arrivées, dont ton serviteur qui te réponds :)Bon. Il y a du vrai dans tout ce que tu racontes, mais il faut être patient.Amitiés GQ
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E
Je comprends le principe général, mais j'ai du mal à voir comment il s'applique à la situation particulière. Je ne pense pas que tu veuilles dire que nous aurons dû accepter de distribuer les tracts "Nous sommes tous américains ! En avant pour la guerre fraîche et joyeuse !" et militer, mais uniquement en interne, pour que "joyeuse" fût remplacé par "sympathique".Nous avons connu à l'époque exactement le problème que vous êtes en train de rencontrer sur l'Europe: le grand écart total entre les positions que nous déduisions de notre engagement politique concret et celles du parti auquel nous appartenions. Si vous arrivez à trouver d'ici juin une position dialectique évitant de se retrouver par terre dans ce cas là, vous aurez toute mon admiration.Quant au péché de division, il me semble d'une part que tu t'écartes du sujet, d'autre part que tu as une lecture curieuse des événements de ces dernières années. Il est vrai qu'au 33e congrès il y avait trois textes oppositionnels (Gérin Danglot Karman d'une part, Dang-Tranh de l'autre, Gremetz enfin) et un amendement (Marchand Dimicoli Boccara). Au 32e, il n'y avait que deux textes oppositionnels (Gérin Danglot Karman Gastaud d'une part,Marchand Gremetz Dimicoli Boccara de l'autre). J'ai du mal à voir en quoi le 34e constitue en la matière un progrès remarquable, avec deux textes, (Gérin Karman Dang-Tranh d'une part, de l'autre la diversion Oxley). Ce qui a changé par rapport au 32e, c'est que Gastaud a été viré, Gremetz mis à l'écart, et que Marchand Dimicoli Boccara se sont ralliés au texte de la direction. Un méchant (ce que je ne suis pas) dirait que c'est l'unité par le vide. Mais ça ne fait pas avancer beaucoup le problème: que peut faire une opposition qui ne peut espérer ni renverser la direction, ni peser sur elle ?Vous êtes là aussi en train de découvrir ce que nous avons connu avant vous. Encore une fois, tous mes vœux de réussite vous accompagnent. Je ne viens pas discuter ici pour vous reprocher de rester au PCF: c'est votre choix, votre expérience, votre affaire.Mais autant je comprends que ces injonctions répétitives à déchirer vos cartes puissent vous agacer, autant je trouverais réciproquement agaçant que vous considériez et proclamiez que personne n'a jamais pratiqué l'opposition interne dans le PCF avant vous, ou alors de façon grotesque.Mon souci n'est pas de répondre à la question "PCF ou pas ?". Ce serait plutôt, pour en revenir au sujet initial: comment agir pour que tous ceux qui sont convaincus qu'il faut en finir avec l'Union européenne et les fadaises sur l'autre Europe portent efficacement cette opinion devant le pays ?  
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