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Réveil Communiste

Lucien Sève et l'orthodoxie marxiste au PCF, sur "Marx et nous" (2004)

25 Décembre 2008 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Théorie immédiate

Note critique et réflexions à la lecture de Marx et nous, livre 1 de Penser avec Marx aujourd’hui de Lucien Sève.  Éditions La Dispute, 2004

 

Ce livre est hanté par l’orthodoxie. “Marx et nous”, qui ça, “nous”? Voilà qui mérite qu’on s’interroge. Car la réponse la plus simple, “nous, les marxistes”, va à l’encontre de l’idée principale de l’auteur, qui est de substituer le concept de “pensée-Marx” à celui de “marxisme”.

 LS voudrait qu’on ne puisse plus se réclamer du marxisme, que le marxisme n’existe plus (et que sa propre « pensée-Marx » devienne en quelque sorte invulnérable, par ce tour de passe-passe?).

 

L’abandon du terme “marxisme” revient à préconiser un retour aux sources réducteur, un retour à la lettre des textes canoniques, pure démarche idéologique, matrice de tous les intégrismes. Même s’il propose des améliorations de la lecture du texte réel de Marx, ou une meilleure interprétation de ses intentions (on finira par connaître le contenu du fameux texte sur la dialectique que Marx n’a pas écrit!) LS ne peut pas ignorer que le marxisme, ce n’est pas “Marx-Engels” seulement mais un corpus beaucoup plus vaste, qui contient des orthodoxes et des hérétiques, des droitiers et des gauchistes, des inspirateurs, des précurseurs, et des praticiens de la lutte politique, de Lénine à Mao, dont la légitimité intellectuelle ne vient pas de l’Université mais de l’expérience de la lutte et du pouvoir (il n’y a de lutte politique intelligente que pour le pouvoir!). Le grand mérite du communisme orthodoxe par rapport à tous les gauchismes, autoritaires ou libertaires, est justement ce qu’on lui reproche de tous cotés: avoir saisi l’occasion au vol et prit le pouvoir. Lucien Sève veut retrouver le temps vide de l’innocence où s’est toujours complu la rhétorique révolutionnariste.

 

“Nous”, serait-ce alors les communistes, les membres du PCF, les lecteurs de l’Huma?

 

Alors, il s’agit d’une histoire de famille, qui se définit par la fidélité à l’orthodoxie, et dans cette famille Lénine est plus important que Marx, Lénine qui dépasse certainement Marx dans le champ de la pratique politique. Et l’orthodoxie léniniste passée ne se réduit pas, contrairement à ce que Lucien Sève veut faire croire, à la manipulation des textes pour justifier les décisions improvisées d’une direction.

 

Le « retour à Marx » est une fausse bonne idée. Marx est un symbole et un territoire dans l’espace culturel, qu’il importe de défendre. Mais Marx est dorénavant falsifié irrémédiablement, et de deux manière:

 

1) Par les “mauvaises” lectures (mais celles de Staline, citées par LS page 152, n’en sont justement pas!) qui sont constitutives de la tradition intellectuelle “marxiste” autant que les bonnes, et qui sont des compléments nécessaires. LS pense avoir prouvé que le concept de “socialisme” n’a jamais été élaboré par Marx et qu’il ne figure pas dans la Critique du Programme de Gotha, il n’en demeura pas moins que le “socialisme” comme étape de transition vers le communisme, tel qu’il fut entendu par tous les « mauvais lecteurs » auquel LS n’aurait pas attribué de diplôme  de « pensées-Marx », est un concept qui a fait de l’usage, parce que la réalité en avait besoin.

 

Le “marxisme” est un concept dialectique, c’est à dire un concept de rapport à une tradition évolutive, dans le champ intellectuel, et effectivement irréductible à une définition; ce qui caractérise les concepts dialectiques, c’est qu’on ne peut pas les définir sans contradiction. Inutile donc de chercher le dénominateur commun de tous les marxismes. Le vrai marxisme est celui qui a servi de théorie à une tentative politique et sociale couronnée de succès, au moins pendant un certain temps.

 

2) Marx est falsifié dans un deuxième sens: sa théorie revendique son caractère scientifique, et il est surprenant de constater à quel point c’était vraiment le cas, après un siècle et demi de sarcasmes provenant des mandarins prédicateurs du vrai des universités du monde entier. En effet, L’hypothèse marxiste a été expérimentée dans l’histoire, et s’est avérée, suivant la définition de Popper d’une bonne théorie, falsifiée par l’expérience, suivant cette pensée paradoxale mais profonde au terme de laquelle seules les hypothèses avérées fausses sont indubitablement scientifiques (d’ailleurs dans ce champ théorique un ancien dirigeant communiste hongrois emprisonné sous Rákosi, et réfugié à Cambridge après 1956, Imre Lakatos, a développé une intéressante dialectique de la découverte en mathématique, par preuves et réfutation, où l’on retrouve en filigrane l’expérience de la dialectique léniniste).

 

Donc les errements de l’application de la théorie et les déformations qui éloignent de plus en plus le socialisme réel de son inspiration théorique ne peuvent pas être considérés à priori comme extérieurs aux matériaux pertinents, sous prétexte que Marx n’aurait jamais pensé aussi vulgairement qu’un Staline. Un Staline qui avait la direction d’un État soviétique sans lequel il n’y aurait rien eu pour résister à la déferlante hitlérienne, et donc à l’heure actuelle, plus aucun marxisme (ni aucune démocratie) nulle part dans le monde, pas plus celui de Lucien Sève qu’un autre.

 

Plutôt que ruminer des textes sacrés, il faudrait plutôt reprendre à la base le projet de Marx d’écrire une théorie critique pour guider les révolutionnaires de notre temps. Il faudrait aussi une critique pour remettre sur ses pieds à peu près toute la science économique qui a eu cours depuis, à commencer par celle de l’école marginaliste de Jevons, Walras et Pareto, dont la création est contemporaine de la publication du Capital! Particulièrement importantes à mesurer sont les réactions de la pensée bourgeoise à la pensée de Marx-même, et surtout aux luttes sociales qu’elle symbolise dans le champ scientifique: Ces réactions sont les suivantes dans l’ordre chronologique:

 

La social-démocratie révisionniste d’avant 1914,

Le racisme biologique et l’antisémitisme.

Le fascisme-nazisme

La démocratie redistributive du capitalisme planificateur des “trente glorieuses”,

La « société du spectacle » et la « société de consommation »

Et le néolibéralisme qui est loin d’oublier Marx.

 

Le marxisme avec Lénine, (dans la mesure où il enregistre le retournement réactionnaire de la social démocratie réformiste et la mutation du capitalisme en capitalisme monopolistique et impérialiste, mais aussi indirectement l’impact idéologique de Nietzsche, via Sorel), Gramsci (qui repense le marxisme à la lumière de l’expérience de la lutte antifasciste), et Debord qui mène une lutte acharnée contre le gauchisme soixante-huitard (et contre lui-même) de l’intérieur du mouvement soixante-huitard, avec les catégories critiques dérobées à Henri Lefèvre et à Castoriadis, tout ce marxisme là est aussi important que Marx. Si Marx est un géant, nous sommes montés sur ses épaules et nous voyons plus loin que lui.

 

Par ailleurs, renoncer à la catégorie de “marxisme” peut être bien commode pour s’exempter d’une réflexion de fond sur Staline, l’URSS, et sur les déboires de l’opposition de gauche, sur ces marxistes intégristes antiléninistes et antiautoritaires que furent les conseillistes (Bordiga, Pannekoek, etc.) et que l’entêtement à penser à l’intérieur du monde révolu de Marx induisit peu à peu à théoriser le refus de l’histoire réelle, à construire les bases du négationnisme des chambres à gaz et à nourrir toutes les théories du complot qui font florès aujourd’hui.

 

Des éléments (expériences, concepts, objectifs) tout à fait étrangers à Marx sont venus s’adjoindre à des étapes ultérieures à la tradition révolutionnaire : Lénine lit Clausewitz; Arthur Rimbaud et Lautréamont engagent la littérature et l’art dans la dialectique du dépassement de l’art qui converge, du surréalisme aux lettristes, avec le mouvement communiste, malgré la mauvaise volonté certaine de celui-ci à accepter l’alliance. La psychanalyse, la sociologie de Bourdieu semblent converger à leur tour, car ce sont des théories-pratiques scandaleuses en ce qu’elles remettent en cause l’individu idéalisé de l’idéaliste, le sujet bourgeois universitaire qui se croit libre de penser.

 

Pour en revenir à l’orthodoxie, Debord qui a exclu de son Internationale Situationiste (1957/1972), organisation pourtant antihiérarchique tous les situationistes les uns après les autres, toujours avec d’excellentes raisons, pour s'en retrouver le seul membre en offre la caricature. Sa pratique à cet égard est justement l’effet de la dénégation des liens de pouvoirs, et des cruautés de la vie des organisations. Or cette dénégation me semble à l’œuvre de manière invariante dans l’histoire des avant-gardes révolutionnaires politiques ou culturelles.


L’un des aspects les plus intéressants, et en même temps des plus faibles du livre de LS est l’auto-analyse de son rôle de philosophe de parti. On sent l’influence bienfaisante de Bourdieu dans la libération de la parole de LS en tant que dominé dans deux champs, universitaire et politique, mais l’analyse du réseau de domination principal où s’est trouvé enserré LS, l’appareil du parti, est soigneusement esquivée. C’est normal, il s’y trouve toujours, il y sert de caution intellectuelle à la faction refondatrice. Il semble aussi qu’il y ait dans la vie vécue de LS une contradiction existentielle difficile à surmonter entre la maîtrise d’une carrière de philosophe, avec l’idéalisme spontané qu’elle implique, ne serait ce que pour être reconnu par ses pairs de la tribu, et le rôle assumé de penseur dans un parti intellectuel collectif. Le philosophe de parti se voit accuser par des universitaires de manquer d’indépendance de pensée, et il ne peut, par besoin de reconnaissance, renvoyer la balle en relevant le caractère classiste des belles constructions critiques qui n’aboutissent en fin de compte qu’à des postures. Sartre, Foucault, Deleuze, Derrida ? Tics, tics, et tics, disait Lautréamont.

 

L’idée selon laquelle les “penseurs bourgeois” sont des penseurs aveuglés ou achetés est certes d’une affreuse banalité mais elle est vraie, aussi vraie que l’idée selon laquelle la richesse des riches provient de l’exploitation des pauvres. Bourdieu se donne beaucoup de mal pour aboutir à cette trivialité. C’est la déclinaison du “nord magnétique” de la pensée critique, qu’il faut toujours corriger pour s’orienter correctement parce que même le journal Le Monde peut de temps en temps écrire quelque chose de vrai!

 

Malgré la domination éprouvée et sa dénégation au sein de son organisation, des hommes et des femmes de grande valeur ont adhéré au communisme, y compris en plein stalinisme. Leur marxisme-léninisme par bien des égards s’apparente à une orthodoxie (avec ce que cela implique de croire et d’agir parfois contre sa conviction), leur existence prouve bien qu’il peut en exister une qui n’est pas religieuse. Par delà des homologies entre les appareils crées par les Églises catholiques et orthodoxes et les partis communistes, décrites par Gramsci, qui propose aux partis de se mettre à l’école de ces appareils, il faut bien admettre qu’une théorie révolutionnaire donne à penser, peut convaincre, peut contribuer à vaincre, mais la plupart du temps donne à croire, et c’est pour cette raison qu’on peut écrire “que la mort n’éblouit pas les yeux des partisans”.

 

Le chantier à ouvrir maintenant est nécessairement situé du coté de l’analyse historique et théorique du parti lui même comme producteur de normes et superstructure dans la mesure même où il accomplit son rôle historique. Il faut “débriefer” l’expérience historique du socialisme réel comme s’il s’agissait des résultats d’une l’expédition spatiale vers une planète lointaine. Quel est le sens de cette comparaison? Eh bien, dans les deux cas les données accumulées sont immenses et les chercheurs qualifiés ne sont pas nombreux. Il ne faut donc surtout pas « retourner à Marx » si c’est pour escamoter tout ce qui a été crée, bon ou mauvais, en son nom.

 

Une pensée comme celle de Luc Ferry qui procède par jugements moralisants, longtemps après les faits, peut effectivement condamner le communisme à cause de Staline, car si tu crois t’en tirer Lucien en déniant à Staline la qualité de communiste, ce que tu te goures, fillette ! Ça ne marche pas.  Il est plus juste de remarquer que le stalinisme est la période où le socialisme transgresse ses propres lois, et que cette erreur et cette faute a des racines théoriques profondes, dans la sous-estimation de l’autonomie du juridique et du politique, qui plongent dans la tradition marxiste, Marx compris. Le stalinisme, ce n’est rien d’autre que l’application de la dictature du prolétariat. Mais quitte à la juger et à la condamner (comme si ces condamnations ahistoriques et décontextualisées avaient le moindre sens!), il faut rappeler que le stalinisme (et même la violence léniniste) apparaît dans la suite directe du l’holocauste de la Grande Guerre, qui déchire toutes les lois, et que la contre-révolution à laquelle il doit faire face aboutit à Auschwitz, ce qui ne sera pas oublié malgré l’amnésie organisée sous couvert de "devoir de mémoire".

 

Je remarque enfin que le mot “communisme” même comme indice de radicalité, ne pourra pas suppléer l’usage du mot “marxisme”, car le premier de ces termes est maintenant inséparable de l’expérience soviétique, qu’il importe d’évaluer de façon indépendante, critique et lucide, comme a entrepris de le faire Moshé Lewin dans le Siècle soviétique. A ce propos, bien qu’il réfute les bilans hyperboliques des “livres noirs” dont le but est de diaboliser tout projet de révolution sociale à l’avenir, Lewin amène tout de même à s’interroger sur la réalisation pratique d’une pensée qui a eu besoin pour s’imposer en Russie d’environ 60 000 exécutions capitales ou élimination dans les camps en moyenne par an, entre 1920 et 1953 (et si l’on excepte les deux années des grandes purges de 36/37, tout de même une “moyenne basse” de 10 000 par an). Le prix à payer pour l’expérience fut très élevé, et ceux qui voudront en tenter une nouvelle devront en tenir compte. Sans doute Lucien Sève peut-il soutenir en discutant aimablement avec Derrida que Marx était contre la peine de mort, contrairement à tous les autres philosophes de la grande tradition scolaire, mais contrairement à la pensée de Derrida, et sur ce point à celle de Sève, les victimes des purges sont dans l’élément du réel.

 

Les organisations issues de la tradition politique léniniste tiennent déjà compte de ce bilan, mais sous la forme de l’autocensure et de la conduite d’échec. Le rêve le plus fou du groupe dirigeant du PCF n’était-il pas avant 2007 de revenir à 15%, 20% des suffrages? Or ce parti doit viser le pouvoir ou rien, et il ne peut agir et obtenir des résultats réformistes ou syndicaux que s’il vise le pouvoir. Car au cœur de son orthodoxie, il n’y avait pas vraiment de thèse, mais la solidarité avec l’expérience du socialisme réel. Et le vrai théorique doit inclure la vulgarisation qui rend la théorie applicable dans la réalité, et les exemples qui la rendent crédible.

 

Lucien Sève, longtemps responsable des Éditions Sociales (la maison d’édition du PCF) dont La Dispute a récupéré le fond, longtemps philosophe officiel du PCF pourchassant les déviations de droite ou de gauche, auteur d’une Introduction à la Philosophie marxiste (1976), manuel toujours utile, a quelques responsabilités dans le désarmement théorique actuel. C’est sous ses auspices qu’à eu lieu la « déléninisation » qui a aboutit à cette situation scandaleuse : en 2005, les ouvrages de Lénine étaient introuvables à la Fête de l’Huma. Or Lénine reste avec ses erreurs et le changement des circonstances historiques le modèle inégalé du théoricien/philosophe/dirigeant politique/vulgarisateur, un des très rares penseurs de premier plan depuis Platon véritablement accessible sans ticket d’entrée universitaire. Lénine pensait que la conscience du prolétariat ne pouvait que venir du dehors, et il s’est employé toute sa vie à mettre à la porté du prolétariat la pointe avancée de la théorie révolutionnaire, pour que les idées saisies par les masses deviennent des forces matérielles. Mais on aurait du mal à proposer sans rire de remplacer le léninisme par une "pensée-Lénine". Mais pourquoi pas une "Action-Lénine"?

 

Gilles Questiaux.2005/2008, en ligne 23 janvier

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J
Juste un truc : je trouve idiote la théorie de Popper (ou du moins ce qu'on en dit) selon laquelle une théorie n'est scientifique qu'au soir de sa falsification. En revanche, j'affirmerais, moi, qu'une théorie est scientifique uniquement si on peut la soumettre au test expérimental visant soit à la confirmer, soit à l'infirmer. Exemple : la relativité a réussi tous les tests auxquels elle a été soumise ; pourtant, son caractère scientifique est indubitable. Conclusion : Popper a tort. Sinon ça voudrait dire que tous les losers de la science qui soit ont élaboré des théories farfelues, soit ont travaillé sérieusement sur des voies qui n'ont pas abouti, ont travaillé plus scientifiquement que ceux qui, par leur talent, ou la position occupée dans le champs scientifique (dans lequel j'inclus l'époque historique à laquelle intervient le chercheur), sont parvenus à "humer, de loin en loin, le parfum de la vérité" pour reprendre la formule de Jean Rostand.
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G
Un copain du vingtième qui a organisé il y a quelques années un débat avec Lucien a été favorisé de ses confidences : "il y a quelques chose d'autre"! Sur la voie du "retour à Marx" il aurait raté l'arrêt et il serait descendu au "retour à Jésus".
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G
J'ai été écœuré par l'éxécution de Ceaucescu et de sa femme, lynchés devant la télé après avoir été jugé par un tribunal de flics gorbatchéviens. Je n'étais pas (ou très peu) communiste à l'époque), je ne votais jamais, mais j'ai profondément ressenti au moment de la chute du mur de Berlin et des autres happenings du moment que quelque chose clochait profondément. L'exigence de justice qui émanait des peuples de l'Est a été travestie en exigence contre-révolutionnaire, et les escamoteurs ce sont les cadres réformateurs de tous les PC.
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O
continuons à faire vivre les partis communistes et le marxisme largement supérieur et plus riche en son dogamtisme collectif que le dieu-penseur-tribun Karl le mort Marx! tudieu il n'est qu'un parmi d'autres. Gilles d'accord pour l'autonomie du politique mais moi qui suis un peu très peu certes gauche communiste et révolcu maosite, je crois que le juridique-( en 1936 il y a débat avec la gauche communsite sociétique sur al nécessité d'un constitution soviétique ou la nécessité d'un droit socialiste et staline répond en bon kantien, que maintenant qu'on est assez fort il faut manifester notre force dans du droit; il se fait traiter de petit bourgeois rousseauiste et pascalien mais comme c'est en russe j'ai traduit librement en chinois ...) ne doit pas servir à règler des questions politiques, mais je crois aussi comme l'écrivait trotski dans leur morale et la notre que les luttes sont parfois des luttes à mort, alors exécuter ceauscu avec ou sans procès? ça dépend c'est suivant - avec le ton communiste suisse de celui qui ne sait pas trop... vive les jeux olympique à Pekin! vive la lutte armée du peuple dravidien, enfin c'est selon, ca dépend on verra un jours si....Olivier Imbert.
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G
Le livre de Domenico Losurdo fait partie en effet des sources d'inspiration pour les idées que je développe dans cette note de lecture.
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